LA SANTE DE L'ABEILLE ET LE GSA62

LA SANTE DE L'ABEILLE ET LE GSA62
Le syndicat apicole artésien
Le syndicat apicole artésien

LE GDS 62 et la santé de l'abeille mercredi 14 avril 2021

Groupement Sanitaire Apicole du Pas de CALAIS GSA62

QUI sommes-nous ? Une organisation regroupant les éleveurs d’abeilles, enregistrée en préfecture du Pas de Calais, et possédant un agrément officiel pour gérer la prophylaxie des maladies apiaires (PSE= plan sanitaire d’élevage).

Nous offrons à nos adhérents :

_la supervision d’un vétérinaire conseil

_l’accès aux médicaments apicoles autorisés

_de la formation et de l’information

_l’appui de techniciens sanitaire apicoles chargés d’accompagner et de conseiller nos apiculteurs sur l’état sanitaire de leurs ruchers

Nous participons au service de veille sanitaire, et en tant qu’interlocuteur privilégié nous sommes en mesure d’alerter les services concernés par les désordres sanitaires affectant nos abeilles.

Nous nous intéressons également à la recherche en matière de sanitaire apicole en participant à des tests d’efficacité des médicaments existants et en rédigeant les observations lors de problèmes rencontrés avec l’usage des médicaments.

Vous pouvez nous rejoindre en contactant

le présidant du GSA62 Xavier MAREK tél : 06 37 42 55 20 xavierstanislas@gmail.com

<Depuis son installation en France au début des années 80, l’acarien Varroa destructor cause de nombreux dégâts sur les colonies. La varroase et son cortège de virus associés sont identifiés par les scientifiques comme une cause majeure des affaiblissements et des pertes de colonies.

Différents moyens de lutte sont utilisés par les apiculteurs pour traiter la varroase. Cinq médicaments sont disponibles sur le marché français (Apiguard®, Apilife var®, Thymovar®, Apivar® et Apistan®), dont les trois premiers sont utilisables en agriculture biologique. D’autres moyens de lutte existent, à base de préparations extemporanées d’acide formique ou d’acide oxalique autorisées en agriculture biologique, ou qui utilisent les mêmes substances actives que celles des médicaments existants (amitraze, taufluvalinate, thymol). Notons que l’utilisation de ces préparations pour lutter contre Varroa a toujours précédé la mise sur le marché de médicaments spécifiques.

Les raisons aboutissant au choix d’une stratégie de traitement sont multiples : recherche d’efficacité, praticité d’emploi, respect d’un cahier des charges (AB), choix des substances employées au regard de la qualité du miel (résidus), aspect économique, nécessité de traiter en saison pour réduire la pression Varroa... Le choix de la prise en compte de ces différents aspects (parfois opposés), sont propres à chaque apiculteur.

Pour le thymol et les acides organiques, l’efficacité varie en fonction des conditions d’emploi (température, présence ou non de couvain...) et nécessitent de combiner les traitements afin d’assurer un niveau de protection suffisant aux colonies. Dans ces cas, le traitement principal permet de réduire autant que possible la pression Varroa en fin de saison pour permettre à la colonie d’élever des abeilles d’hiver saines. La deuxième intervention doit permettre un nettoyage suffisant de la colonie pour protéger la colonie tout au long de la saison suivante. Dans certaines situations (défaut d’efficacité du (des) traitement(s) réalisé(s), conditions particulièrement favorables au développement de la varroase), des traitements supplémentaires sont nécessaires, en début ou en cours de saison. Le choix du traitement par l’apiculteur dépend de ses conditions d’emploi (temps disponible avant la miellée suivante afin de réintroduire la colonie dans un circuit de production, présence de couvain, etc.). Ces interventions doivent être raisonnées afin de ne pas multiplier les traitements, en prenant en compte le risque pour les produits de la ruche, le coût des applications, l’impact sur les abeilles, l’accumulation de produits dans les cires, etc.

source : http://www.itsap.asso.fr/